MALRAUX À MADRID PENDANT LA GUERRE D’ESPAGNE
Antoni Cisteró
Cet article a été publié dans le prestigieux magazine FRENTE DE MADRID, numéro 46, juin 2025, pages 80-85. Je recommande vivement l’organisme organisateur GEFREMA (https://www.gefrema.com/frente-de-madrid), qui propose un large éventail d’activités et des visites de groupe intéressantes dans les différents lieux de Madrid où s’est déroulé le siège le plus long et le plus important de toute la guerre civile espagnole.
CONTEXTE :
La chute de la monarchie espagnole en 1931 fut un signal d’espoir, non seulement pour les Espagnols, mais aussi pour les intellectuels progressistes du monde entier. Une phrase de Luis de Zulueta résume peut-être le sentiment de nombreux Espagnols[i] : « Non, ne dites pas enfin ! Ce n’est pas une fin, mais un commencement. Le chemin commence maintenant ! ». Au niveau international, la nouvelle fut accueillie avec prudence par les autorités et avec beaucoup d’enthousiasme par les citoyens de gauche. En France, Aristides Brian, du Quai d’Orsay, qui allait être l’un des défenseurs de l’indigne non-intervention pendant la guerre, fit une brève déclaration[ii] : « Le gouvernement de la République a décidé de reconnaître le nouveau gouvernement espagnol ». Alors que les partis de gauche non communistes l’accueillaient avec enthousiasme, comme le déclara Léon Blum dans Le Populaire[iii] : « Le vrai républicain était celui pour qui la République n’était pas seulement le régime existant, mais le régime choisi, qu’il fallait défendre s’il était attaqué et rétablir s’il était renversé », le communisme, qui n’était pas encore engagé dans la politique des fronts populaires qu’il allait promouvoir à partir de 1935, intitulait ses chroniques sur l’Espagne « Les premiers jours de la république bourgeoise et social-fasciste en Espagne »[iv] .

Cette année-là, André Malraux, quelques mois après avoir subi le suicide de son père, est plongé dans un débat théorique avec Trotsky et son article : « La Révolution étranglée », auquel il répond dans la NRF avec sa « Réponse à Trotsky ». Quelques jours plus tard, il entreprend avec sa femme Clara un long voyage qui le mènera en Russie, en Inde, en Chine et au Japon[v] . Après un parcours marqué par l’art, non sans controverse, son contact avec d’autres cultures et situations politiques le fait pencher vers une position clairement de gauche. Il dira : « Il faut transformer en conscience l’expérience la plus large possible »[vi] , puis[vii] : « penser à ce qui devrait être plutôt qu’à ce qui peut être fait, même si rien de vraiment bon ne peut être fait, c’est une plaie ». Un exemple clair de l’évolution de l’intellectuel selon Malraux : Expérience — Conscience — Agir en conséquence.
Cette action devient évidente à la suite du procès Dimitrov, faussement accusé d’avoir incendié le Reichstag à Berlin, lorsqu’il prend la parole pour sa défense lors d’une grande manifestation à Paris le 21 mars 1933. La même année, il remporte le prix Goncourt pour son ouvrage La Condition humaine, dans lequel il reflète déjà certaines idées sur l’action révolutionnaire.
En ce qui concerne l’Espagne, sa position est définitivement claire lors du Ier Congrès international pour la défense de la culture, réaction de gauche à la montée des totalitarismes, qui se tient à Paris en mai 1935. Il y noue une amitié avec certains intellectuels espagnols qu’il maintiendra au fil du temps, comme c’est le cas de José Bergamín. Lors de cette rencontre, ce dernier propose Madrid comme siège du IIème Congrès, ce qui est immédiatement accepté.
MADRID.

Le premier voyage de Malraux à Madrid a lieu dès 1936, à l’invitation de José Bergamín. Après un voyage en URSS en mars, le 17 mai, André Malraux se rend dans la capitale espagnole en tant que délégué de l’Association internationale pour la défense de la culture[viii] , accompagné de son épouse Clara, de l’hispaniste Jean Cassou et du dramaturge Henri Lenormand. Le voyage n’est pas sans susciter une certaine curiosité malsaine, car, à ses risques et périls, la maîtresse de Malraux[ix] , Josette Clotis, fait le voyage en parallèle, réussissant à caser dans son agenda chargé un court séjour ensemble à Tolède.
Le 22, Malraux prononce un discours à l’Athénée de Madrid, dans lequel il déclare : « Systématiquement, dans tous les pays, nous sommes antifascistes. Il est inutile de discuter d’une action qui est désormais indispensable. Nous savons que les différences qui nous opposent au fascisme devront un jour être réglées par les mitrailleuses ». Après la cérémonie, un dîner de gala est organisé, auquel assistent de nombreux politiciens républicains, tels que le ministre de l’Instruction publique, Francisco Barnés, ou le maire de Madrid, Pedro Rico[x] .

Ce fut un voyage court, ponctué d’entretiens importants, comme celui qu’il eut avec le président Azaña, Antonio Machado ou Rafael Alberti[xi] , qui affirma son engagement clair en faveur de la IIe République et qui entraîna son deuxième voyage quelques semaines plus tard, à la suite du coup d’État fasciste.
LA GUERRE :
Le dimanche 18 juillet, Malraux et Clara sont dans un théâtre parisien, confortablement installés dans la loge du sous-secrétaire d’État aux sports et aux loisirs récemment nommé, Léo Lagrange[xii] . À l’entracte de la pièce jouée, un huissier fait irruption dans la loge et demande aux deux hommes de se rendre dans la loge du ministre de l’Air, Pierre Cot. Là, celui-ci les informe du coup d’État qui a eu lieu en Espagne, et ils conviennent d’en discuter plus en détail le lendemain matin au siège du ministère, boulevard Victor, dans le XVe arrondissement.

Là, le ministre et son chef de cabinet, Jean Moulin (futur héros et martyr de la Résistance), reçoivent l’écrivain, qui est accompagné de son ami et pilote, Édouard Corniglion-Molinier, son compagnon dans la recherche du royaume de Saba au Yémen deux ans auparavant. Ils lui demandent de se rendre en Espagne pour s’informer de la situation. Tout le monde s’accorde à dire que l’aviation est l’un des points faibles de la République. Malraux se dépêche de préparer le voyage. En vingt-quatre heures, Corniglion obtient, pour un journal, la mission de faire un reportage sur les événements et convainc un entrepreneur, propriétaire de la société Gnôme et Rhône (la future SNECMA SA), de lui prêter un petit avion pour le déplacement.
Quelques jours plus tard[xiii] ils partent de Paris à destination de Madrid, après une escale à l’aéroport militaire de Forgas (Biarritz). Pendant le vol, en raison d’une défaillance de la boussole, ils vivent des moments périlleux en confondant initialement la ville déjà rebelle d’Ávila avec leur destination. Après avoir corrigé leur erreur en voyant le panneau de la gare, ils parviennent à reprendre leur vol et à arriver à Madrid. Là, Clara propose de déployer un drapeau rouge pour indiquer qu’ils sont partisans de la République, ce à quoi Corniglion-Moliner s’oppose en raison du risque d’entraver les hélices. À l’atterrissage, ils sont accueillis par le nouveau commissaire général de l’armée et futur ministre d’État en 1937, Julio Álvarez del Vayo, que Malraux avait rencontré lors de son précédent voyage. Il leur a préparé les entretiens nécessaires pour qu’ils puissent, dans les plus brefs délais, prendre la mesure de la situation et recueillir les demandes du gouvernement républicain instable qui, en trois jours, a eu trois présidents. Le 26, Manuel Azaña les reçoit[xiv] . La presse espagnole se fait également l’écho de leur présence. El Socialista dira de Malraux : « c’est un autre combattant qui demande une place dans la bataille ».
Il convient ici de signaler une rencontre qui marquera le futur tournage d’un film sur la guerre d’Espagne. Au siège du magazine Cruz y Raya, dirigé par José Bergamín et dans lequel Max Aub a publié quelques articles, ce dernier est présente à Malraux. Ils parleront certainement de la future célébration du IIe Congrès antifasciste. Aub, Français de naissance et Valencien de formation, parle un français parfait, ce qui plaît à Malraux, qui ne parle pas espagnol.
AVIONS POUR L’ESPAGNE[xv] :

[xvi]La faiblesse de l’armée républicaine en matière d’aviation était bien connue. Le président du Conseil des ministres, José Giral, avait déjà envoyé des télégrammes à la France pour demander de l’aide, et avait même dépêché deux spécialistes à son ambassade à Paris. Mais la contribution de Malraux n’est pas négligeable. Imaginons un instant ce que cela a représenté de dynamiser l’achat d’avions dans une France fortement influencée par la presse de droite, avec une ambassade où certains partisans des putschistes avaient déjà démissionné et où d’autres restaient en poste uniquement pour entraver les démarches de la République, et avec de nombreux politiciens français, dont le ministre des Affaires étrangères, opposés à soutenir la légalité républicaine espagnole, tenter d’acheter des avions et de recruter leurs équipages en quelques semaines, puisque l’ignominieuse Non-Intervention a été signée le 8 août[xvii] .
Malraux, qui entretenait des relations étroites avec le ministère français de l’Air et avec des entreprises de construction aéronautique, a joué un rôle décisif dans l’achat d’une vingtaine d’avions et dans le recrutement de leurs équipages respectifs. Après un grand meeting dans la salle Wagraw à Paris, où il demandera le soutien populaire à l’Espagne, il arrivera à Madrid, via Barcelone, le 6 août. Son escadrille sera opérationnelle une semaine plus tard, basée à l’aéroport de Cuatro Vientos, d’où elle attaquera les troupes de Yagüe à Medellín, en Estrémadure, retardant ainsi leur avancée vers Madrid[xviii] . Au cours de cette première étape, les équipages seront composés de 22 Français, 5 Italiens, 2 Espagnols, 1 Russe, 1 Tchèque et 1 Belge[xix] . Malraux, accompagné de Clara, résidera au célèbre hôtel Florida, tout comme de nombreux autres correspondants de presse et invités internationaux. Il participera à certaines opérations et Clara, n’ayant aucun objectif à atteindre, finira par retourner à Paris à la fin du mois[xx] .
Au début du mois de septembre, un événement se produit qui illustrera plus tard un épisode de son film Sierra de Teruel. Il sera même rapporté par la presse française[xxi] . Un paysan d’Olmedo avait traversé les lignes du front pour se rendre dans la zone républicaine et informer l’aviation de la situation d’un aérodrome camouflé dans la région d’Arévalo. Détruit par l’escadrille de Malraux, ce sera la première fois que celle-ci sera mentionné dans la presse espagnole[xxii] .
Au cours du mois de septembre, l’aéroport de Cuatro Vientos est attaqué à plusieurs reprises, endommageant certains appareils. L’escadrille mène plusieurs opérations d’attaque contre l’Alcázar de Tolède et, à la fin du mois, subit l’un de ses pires revers. Lors d’un combat aérien avec des avions Fiat rebelles, un avion Potez s’écrase, causant la mort de trois personnes, dont le mitrailleur Giordano Viezzoli, membre de Justizia é Libertà, l’un des rares volontaires à l’époque. Malraux racontera cet événement dans son roman L’Espoir et dans son film Sierra de Teruel.
Après tant de revers, l’escadrille España s’installe à Barajas, où le journaliste Koltsov nous dit : « Il ne reste que très peu d’appareils dans l’escadrille internationale. Quinze hommes travaillent à tour de rôle avec eux »[xxiii] . Malraux se rendra en octobre dans différents pays pour tenter d’obtenir davantage d’appareils, sans grand succès.
Peu de temps après, l’escadrille España, qui sera rebaptisée Malraux, se déplacera à Albacete, où elle recrutera parmi les membres des Brigades internationales de nouveaux aviateurs, cette fois-ci volontaires, qui remplaceront la plupart des mercenaires initiaux. À l’exception de quelques semaines passées à l’aéroport d’Alcalá, le seul encore aux mains de la République après la chute de celui de Getafe le 4 novembre, l’escadrille s’installera dans la région de Valence. C’est de là que partira sa dernière opération : la protection des fugitifs de Malaga lors de ce qu’on a appelé La Desbandá, au début du mois de février 1937[xxiv] . Le peu de matériel restant sera transféré à l’aviation républicaine.
À la fin de son mandat à la tête de l’escadrille, Malraux continue d’apporter son soutien conditionnel à la République et se rend pour cela aux États-Unis et au Canada afin de collecter des fonds et de rallier le soutien populaire. C’est à Hollywood que naîtra l’idée de réaliser un film capable de toucher le cœur des gens et d’inciter ainsi les États-Unis à vendre des fournitures à la République[xxv] .
LE CONGRÈS :

La fois suivante où André Malraux se rendit à Madrid, ce fut à l’occasion du IIe Congrès international des écrivains pour la défense de la culture[xxvi] . Comme cela avait été convenu à Paris sur la suggestion de José Bergamín, la rencontre se déroula à Valence, Madrid et Barcelone pour se terminer à Paris. Des intellectuels du monde entier séjournèrent dans la capitale espagnole les 5, 6, 7 et 8 juillet 1937. Les sessions se sont déroulées à la Residencia de Estudiantes et au cinéma Salamanca. Une centaine d’écrivains de vingt-huit pays (de la Chine à l’Islande) y ont participé, parmi lesquels des personnalités telles qu’Antonio Machado, Bergamín, Alberti ou Jacinto Benavente pour l’Espagne ; Pablo Neruda, César Vallejo ou Octavio Paz pour l’Amérique latine ; Stephen Spender ou Malcom Cowley pour le monde anglo-saxon ; Anna Seghers ou Heinrich Mann pour le monde germanique ; Ilya Ehrenbourg ou Alexei Tolstoï pour le monde russe. Outre Malraux, la France était représentée entre autres par André Chamson, Julien Benda et René Bloch. Mais André Malraux fut l’un des éléments les plus décisifs, comme le raconta un délégué anglais, Edgwell Rickword, dans la Left Review[xxvii] : « Malraux était au centre d’une activité très dynamique, une grande partie du travail accompli n’aurait pas été possible sans lui, en plus d’être l’un des orateurs les plus éloquents ».
Voici un bref extrait de son discours (traduit par Gustavo Durán, musicien et militaire), à titre d’exemple de l’élan émotionnel que ce congrès a pu représenter pour le peuple de Madrid[xxviii] :
« Le 1er mai, à Paris, a été célébrée la journée de solidarité avec le peuple espagnol. Des dizaines de milliers d’ouvriers sont arrivés avec des drapeaux syndicaux devant les candidats pour l’Espagne qui tenaient quatre énormes draps. Pour rendre compréhensible ce qu’ils faisaient, ils avaient placé au centre du drap la photo que vous connaissez tous : celle des enfants morts.
Lorsque les ouvriers sont arrivés devant eux, ils ont incliné leurs drapeaux. Mais beaucoup d’autres sont venus avec leur propre enfant et ont incliné leur enfant vivant avec un grand geste grave de résignation.
Camarades, je vous félicite pour ce salut ! Ce fut peut-être le plus grand choc de ma vie, et je ne peux m’empêcher de m’en souvenir alors que l’on entend ici le bruit des canons qui menacent cette ville.

Non seulement Malraux fut l’une des âmes du Congrès, mais il contribua également à apaiser les tensions dans le conflit bien connu entre les communistes les plus radicaux et l’écrivain André Gide[xxix] , qui venait de publier son « Retour de l’URSS », un ouvrage qui avait suscité une vive polémique que l’auteur n’avait pas réussi à apaiser avec quelques notes publiées à cet effet[xxx] .
Il convient de noter que les congressistes ont également effectué, le mercredi 7 juillet, une visite des fronts de combat, qui comprenait une visite à Brunete, prise la veille. Le journaliste Ilya Ehrenburg a déclaré dans son chronique : « Nous marchons avec émotion sur la terre libérée. Que ce soit le début de la libération de l’Espagne ![xxxi]
On peut même affirmer que Malraux a risqué sa vie, puisqu’il a été victime d’un accident de voiture lors de son déplacement depuis Valence, en compagnie d’Ehrenbourg[xxxii] . Heureusement, la collision avec un camion chargé d’obus n’a pas eu de conséquences graves, si ce n’est la frayeur. Pendant le congrès, ils ont également visité le front. Malraux l’a fait en compagnie de celui qui allait devenir un collaborateur décisif dans le tournage de Sierra de Teruel : le Belge Denis Marion (pseudonyme de Marcel Defosse)[xxxiii] .
ÉPILOGUE :
Malraux ne revint pas officiellement à Madrid. En 1938, son activité se concentra sur son projet de réaliser un film qui montrerait au

public, notamment américain, les raisons de la Seconde République. Il tourna à Barcelone et dans ses environs de début août jusqu’au 23 février 1939, date à laquelle il quitta Barcelone pour se rendre en France avec l’équipe de tournage de la Sierra de Teruel. Sa vie le mena ensuite d’une étroite collaboration avec la Résistance sous le nazisme à la fonction de ministre de l’Information sous de Gaulle et de ministre de la Culture sous Michel Debré[xxxiv] . Malgré son changement d’opinion sur le communisme (« la liberté à ce prix : non », dira-t-il en 1939 à la suite du pacte Molotov-Ribbentrop) et le fait que De Gaulle lui-même ait reçu Franco, Malraux se promit de ne pas retourner en Espagne tant que la dictature serait en place. Dans une interview avec l’un de ses biographes, il dira[xxxv] :
TODD : Si le Caudillo venait à mourir, retourneriez-vous en Espagne ?
MALRAUX : Cela dépendrait de son successeur.
TODD : Avez-vous envie de revoir l’Espagne ?
MALRAUX : Oui, très certainement.
De nombreux intellectuels ont apporté leur savoir, et dans certains cas leur vie, pour sauver la IIe République espagnole. Certains avec les armes (Orwell, Ludwig), d’autres avec leurs écrits (Camus, Bernanos) ou leurs discours lors des collectes de fonds. Mais aucun n’est peut-être resté, comme Malraux, presque tout au long du conflit au service de la légalité espagnole, dans l’aviation, dans les relations internationales, dans son roman L’Espoir et dans son film Sierra de Teruel. Comme Malraux lui-même le dira à Madrid : « On nous a demandé ce que nous devons faire dans cette guerre, et je réponds catégoriquement que cette guerre signifie la défense de la culture et que tout intellectuel doit automatiquement se sentir à vos côtés… L’esprit ne se défend pas seulement par le biais des écrivains consacrés à la lutte antifasciste, mais aussi par ceux qui, sans avoir une grande culture, savent de quel côté se trouvent la justice et la dignité ». Il a prêché par l’exemple.
EN SAVOIR +:
Hotel Florida: André et Clara à Madrid 1936
Madrid, Valencia, Albacete: l’escadrille Malraux.
[i] El Sol, 14 avril 1935, page 1.
[ii][ii] https://www.nuevarevista.net/la-republica-espanola-ante-el-mundo-el-reconocimiento-internacional-del-nuevo-regimen-poli/
[iii] https://www.nuevatribuna.es/articulo/historia/leonblum-segundarepublica-espana-historia-politica/20190517134800162794.html
[iv] L’Humanité, 19 avril 1931, page 1.
[v] https://malraux.org/biographie/biographie-detaillee/
[vi] MALRAUX (1995) L’espoir. Page 448
[vii] MALRAUX (1995) : 283.
[viii] TODD, Olivier (2001). André Malraux, une vie. Paris, Ed. Gallimard. Page 218
[ix] Malraux ne divorcera de Clara qu’en 1946. Sa relation avec Josette durera jusqu’à la mort accidentelle de cette dernière, le 11 novembre 1944.
[x] El Sol, 23.5.1936. Page 8
[xi] LACOUTURE, Jean (1976). Malraux, une vie dans le siècle. Paris, Éditions du Seuil. Page 212
[xii] CATE, Curtis (1993). Malraux. Paris, Flammarion. Page 286.
[xiii] Il n’y a pas de concordance sur la date exacte. Voir : https://www.visorhistoria.com/lenvol-de-malraux/
[xiv] El Noticiero Universal. 27.7.36 P. 9
[xv] https://www.visorhistoria.com/la-vraie-histoire-l-1-lescadrille-espana/#_Toc175565208
[xvi] CAMPOS, Miguel I. (2022) Armas para la República. Barcelone, Crítica. P. 19
[xvii] Au sujet de la non-intervention, je recommande la lecture de cet ouvrage détaillé et passionnant : GRELLET, Gilbert (2016) Un été impardonnable. Paris, Albin Michel.
[xviii] SALAS LARRAZABAL, Jesús (1969). La guerra de España desde el aire. Barcelone, Ariel. P. 95.
[xix] THORNBERRY, Robert S. (1977). André Malraux et l’Espagne. Genève, Lib. Droz. P. 210
[xx] BONA, Dominique (2010) Clara Malraux. Biographie. Paris, Grasset. P. 300
[xxi] Le Temps. 3.9.1936 P. 8
[xxii] Claridad, 1.9.1936 P. 1. O El socialista, 2.9.1938
[xxiii] KOLTSOV, Mihail (1963) Diario de la guerra de España. Paris, Ed. Ruedo Ibérico. P. 120
[xxiv] https://www.visorhistoria.com/la-desbanda-et-lescadrille-malraux/
[xxv] Pour plus de détails : https://www.visorhistoria.com/neutralite-americaine-st/
[xxvi] AZNAR, Manuel (Ed.) (2018). II Congreso international de escritores en defensa de la cultura. Valence. Institució Alfons el Magnànim.
[xxvii] Cité dans THORNBERRY (1977) : 66.
[xxviii] AZNAR SOLER, Manuel et SCHNEIDER, Luis Mario (1987) II Congreso international de escritores en defensa de la cultura. (1937). Tome III. Actes, communications, documents et témoignages. Valence, Consellería de Cultura de la Generalitat Valenciana. Page 135.
[xxix] AZNAR (2018) : 151
[xxx] GIDE, André (2017) RETOUR DE L’URSS, SUIVI DE RETOUCHES À MON « RETOUR DE L’URSS ». Madrid, Alianza Editorial.
[xxxi] SCHNEIDER, Luis Mario (1987) II Congreso international de escritores en defensa de la cultura. (1937). Tome I : Intelligence et guerre civile espagnole. Valence, Conselleria de Cultura, Educació i Ciència. Page 123. Ils se sont également rendus à Torija et Brihuega.
[xxxii] CATE (1993) : 324.
[xxxiii] AZNAR (2018) : 697.
[xxxiv] https://malraux.org/biographie/biographie-detaillee/
[xxxv] https://malraux.org/12842-2/

