AMÉRIQUE, AMÉRIQUE.
(CHAPITRE 1.6 DE LA VRAIE HISTOIRE DU TOURNAGE DE LA SIERRA DE TERUEL)
Le Havre, fin février 1937. Je constate qu’il y a une certaine divergence entre les historiens, quant aux dates du voyage à raconter. Selon Lacouture[i], Malraux arrive aux États-Unis début mars. Cela correspondrait au retard dû à l’obtention de son visa d’entrée. Ainsi, l’un de ses discours les plus importants, celui prononcé lors du banquet offert par The Nation, a dû être reporté au 13 mars. Cependant, selon l’annexe détaillée de Thornberry[ii], ce discours, «Forging Man’s Fate in Spain» a eu lieu le 26 février, alors qu’aucune activité n’est mentionnée le 13. Pour ce récit, nous nous référerons à celui de Lacouture, car selon Publisher’s Weekly[iii] : André Malraux was Unable to be in New York on February 26 to be guest of honor at a dinner sponsored by The Nation…
Depuis une trappe de troisième classe, deux jolies femmes regardent l’arrivée des passagers de première classe. Les complices sourient. Elles se chuchotent des commentaires à l’oreille, bien qu’il n’y ait personne autour. Josette est pléthorique : Malraux l’emmène avec lui. Et non à une rencontre clandestine sur une guinguette au bord de la Marne, ni à l’hôtel du Louvre où, il y a quelques jours, il la regardait tout en lui montrant les modèles de Lanvin qu’elle porterait aux États-Unis. Maintenant c’est du sérieux : un voyage de plus d’un mois, dans un pays qu’elle ne connaît pas, où elle va côtoyer la crème des intellectuels de gauche et surtout avec des acteurs d’Hollywood. Soudain, elle est brusquement ébranlée, et son amie Suzanne Chantal s’en aperçoit.[iv]
André arrive, entouré de seigneurs huppés et, accrochée à son bras, Clara Malraux. Il distribue des sourires, ramasse des commandes et des recommandations, serre les mains. Il est impatient de monter à bord du paquebot S/S Paris, qui a déjà fait sonner sa première sirène annonçant la sortie imminente. Ils ont dû retarder leur départ de quelques jours en raison du refus de l’ambassade américaine de délivrer un visa à un dangereux activiste qui soutient le communisme international. À la fin, son André a réussi, mais cela l’obligera à parler plus d’ambulances que d’avions, de médecins que de brigades internationales. En revanche, déjà à Toronto, il va dire au journaliste Edward Knowles du Toronto Star, que lui demande les personnages qui selon lui représentent le mieux l’idéal démocratique[v]: Il y en a trois : Staline, Blum et Roosevelt. Et puis, interrogé sur le nombre de brigadistes internationaux dans la guerre : « Ils sont environ 15000, bien que 60% sont morts ou blessés.
D’une luxueuse voiture, Raymond Maréchal s’occupe de prendre quelques valises qu’il remet à un porteur. Josette ne connaît pas la plupart des personnes présentes, bien qu’elle ait l’intuition qu’elles doivent être membres du ministère de l’Air de Pierre Cot, ou du gouvernement républicain espagnol, pour lequel son amour va recueillir des fonds et, comme il le souligne toujours, soutien moral et politique. Clara ne le lâche pas. Josette les regarde avec une certaine appréhension, même si elle sait qu’elle l’aura pour elle seule tout au long du voyage.
Deux approches différentes d’un homme qui construit son propre mythe. Clara, la compagne d’aventure, l’harmonie dans les approches politiques, et aussi l’introduction dans une société élitiste, fermée aux arrivistes. Josette, le repos du guerrier, l’intimité, la certitude d’être adoré, le calme nécessaire en plein tremblement de terre mondial, avec le fascisme se répandant partout, agitant sans cesse la conscience de l’intellectuel qui a besoin d’action, au-delà des présupposés théoriques.
Il l’a dit et répété deux semaines auparavant au meeting de la Mutualité, assis entre André Gide et Julien Benda. Organisé par l’Alliance Internationale des Écrivains, il avait été un succès total du public, dans une tentative de faire pression sur le gouvernement français qui maintient sa scandaleuse non-intervention. Cependant, la présidence de Léon Blum chancelle, (elle tiendra jusqu’en juin), mais elle n’est pas en mesure de faire face à une crise comme celle qu’entraînerait une modification dans l’accord pris en août de l’année précédente. La presse de droite est impitoyable aussi avec André Malraux. François Mauriac dira dans L’Echo de Paris, à la suite de son discours du 1er : « Sur un fond rougeâtre, le pâle Malraux s’offre, Hieratique, aux ovations… Les images qu’il invente, au lieu de réchauffer son discours, le figent : elles sont trop compliquées, on remarque l’homme de lettres… Le point faible de Malraux est son mépris pour l’homme » [vi]. Brassilach, dans Je suis partout, lui reproche d’avoir mentionné dans son parlement le correspondant de France-Soir, Louis Delapré, tué lors de l’attaque de son avion par des chasseurs républicains (ce qui n’est pas prouvé), André étant l’un des chefs de l’aviation. Au contraire, Armand Petitjean reconnaît que « Monsieur Malraux, bien que je n’aie pas de sympathie particulière pour vous, depuis que vous vous êtes mis à parler, non pas à ceux qui étaient dans la salle, mais à ceux qui sont dans les tranchées, m’a donné une idée de la grandeur humaine »[vii].
Dans l’acte, non seulement Malraux a parlé, mais aussi Rafael Alberti, Maria Teresa León, Louis Aragon et Max Aub. Ce dernier n’en avait pas l’intention, Malraux lui-même l’ayant convaincu. Tout en prononçant ses paroles enflammées, dans son riche français, il ne savait pas que cet événement lui causerait de grands préjudices. Son discours, improvisé, ferait partie de la fiche de police qui le fera passer comme un « communiste » (ce qu’il n’a jamais été) dangereux et d’action. Pendant l’occupation de la France, cette image et aussi une dénonciation anonyme à l’ambassade franquiste de José Félix de Lequerica, le mèneront à plusieurs camps de concentration[viii].
Quelques jours après le rassemblement de la Mutualité, Max Aub avait fait ses adieux à André. Il ne pouvait pas aller au Havre, il achevait déjà les préparatifs pour que sa femme Peua et ses filles aillent à Paris; Il avait trouvé un appartement lumineux sur le boulevard Souchet. En outre, les préparatifs de l’Exposition internationale, les premiers contacts avec Picasso et Sert et, quand il le pouvait, sa passion pour le théâtre le remplissaient tout le temps disponible. Il y avait déjà en cours la représentation de Numancia de Cervantes, avec mise en scène de Jean Louis Barrault… Non, il ne peut pas l’accompagner au Havre, mais il est certain que son voyage aux États-Unis serait un succès, non seulement économique, mais aussi politique et diplomatique.
Josette a dit au revoir à sa grande amie, Suzanne Chantal à Southampton. Ils ont fêté ça avec André au bar de la première classe. Désormais, ils sont un couple d’amoureux qui partent vers le Nouveau Monde pour faire connaître la situation en Espagne, et demander de l’aide pour un gouvernement légitime assiégé par des insurgés soutenus par les forces nazies et fascistes, malgré un accord honteux de non-intervention. Les États-Unis ne l’avaient pas signé, mais leur Neutrality Act[ix], daté d’août 1935, et avec une correction en février 1936 (ajoutant l’interdiction de crédit aux belligérants) à la suite de l’invasion italienne de l’Éthiopie (laissant cette dernière à la merci de la puissante armée fasciste), établissait un blocus de facto sur les approvisionnements à la République, tandis qu’en sous-main, certaines compagnies pétrolières approvisionnaient au camp franquiste.
Le voyage est agréable, plein d’espoir. À la demande de Josette pour qu’André consigne par écrit ses expériences en Espagne, celui-ci lui confirme qu’il a parlé à Gallimard ; que dès qu’il aura une minute de calme, commencera à les écrire, qu’il a déjà quelques notes non seulement d’expériences propres mais aussi d’événements qu’on lui a racontés. L’Espoir commence à prendre forme.
À son arrivée, en compagnie de représentants de l’ambassade d’Espagne, des membres de la revue The Nation viendront l’accueillir et lui offriront un banquet de bienvenue à l’hôtel Roosevelt, qui avait été prévu pour le 26 février. Là, André racontera des expériences de l’Escadrille, impressionnant le public avec des exemples de solidarité héroïque. Josette, qui s’est assise à côté de lui à la table, l’écoute enchantée, tout comme l’assistance prédisposée formée par les plus importants de la politique et des arts de tendance progressiste.
Dès le début, Malraux a essayé d’obtenir une interview au plus haut niveau. Quelques minutes avec Roosevelt feraient le tour du monde, ce serait le soutien de tous ses efforts. Il n’y parviendra pas. C’est ce qu’il apprend le 3 mars, alors qu’il arrive à Washington pour une conférence organisée par l’American League against War and Fascism. La salle de l’hôtel Williard est bondée. Il évoque sur ses souvenirs de la guerre, répète ce[x] qui a été dit à Chiva, lors de l’enterrement de Jean Belaïdi : «En suivant les brancards des blessés, j’ai remarqué qu’il se passe quelque chose d’inédit depuis la Révolution française : la guerre civile mondiale a commencé«.
André pense que peut-être avec l’aide d’Ernest Hemingway, il obtiendra une audience présidentielle, ou du moins de la première dame, Eleanor Roosevelt, mais il est informé que l’écrivain est déjà à Paris avant de son voyage en Espagne. Ils lui font également part de leur intention de tourner un film de soutien à la République, pour lequel la société de production Contemporary Historians[xi] a déjà été créé. Malgré ce revers, son séjour à Washington est aussi un succès comme il l’était à New York. Après quelques jours, le 6 mars, il donne l’une des conférences les plus significatives au New Lecture Hall de de l’Université de Harward : « The facist Threat to Culture ». La semaine suivante, de retour à New York, deux nouvelles conférences : le 11 au Meca Temple Auditorium, organisé par le North American Committee to Aid Spanish Democracy, et le 16, à l’Hôtel Pennsylvania par l’American Friends of Spanish Democracy, plus celle de l’hôtel Roosevelt. Des organisations de gauche qui, malgré l’opposition d’une grande partie des dirigeants américains, s’efforcent de collecter des fonds, d’acheter et d’envoyer des ambulances, des médicaments et, en cachette, de soutenir les volontaires qui rejoignent les Brigades internationales.
Mais la véritable obsession d’André, c’est la côte Ouest. À Hollywood, les 22 et 23 mars, il donnera deux conférences au Hollywood Roosevelt et au Srine Auditorium. Josette hallucine avec les stars du cinéma qui viennent aux rendez-vous, ce qui la compense des longues périodes qu’elle reste seule, à l’hôtel ou en visite en ville, pour lesquelles elle a toujours un volontaire, ébloui par la blonde française qui accompagne le célèbre écrivain. Elle voudrait saluer Joan Crawford, avoir devant les mythes qui apparaissent dans les magazines de Paris. Il ne pourra pas, mais elle rencontrera Edward G. Robinson et Boris Karloff, le célèbre interprète de Frankenstein qui lui avouera que « Malraux, lui, fait peur ». Dans l’un des rares moments de détente, ils ont visité le désert. Là, la superstitieuse Josette a acheté quelques petites images de dieux des Indiens Hopi, qui deviendront ses fétiches. L’histoire prouvera son pouvoir inexistant.
La tournée est un succès[xii]. Le 23 mars, le journal Ce Soir rapporte que, rien qu’à Hollywood, plus d’un million de dollars ont été récoltés, ce qui permettra d’acheter du matériel médical. De plus, un autre fruit est en train de germer. Le contact avec le monde du cinéma fait prendre conscience à Malraux de l’importance du septième art en tant que formateur de l’opinion publique. C’est précisément ce dont la République a besoin. Ce ne seront pas les membres du Congrès, ni même le soutien de certains intellectuels, mais le public qui pourra forcer le président Roosevelt à changer le cours de la guerre avec leur aide.
Le dîner est un succès. Josette, radieuse, portant une nouvelle robe pour l’occasion, est assise à droite de l’un de ses hôtes, le jeune écrivain d’origine arménienne William Saroyan. Éblouie par la brillante conversation et ses yeux vifs de jais, elle ne prête pas attention à la conversation entre André et l’actrice Miriam Hopkins et Chevalier qui exerce comme traducteur. Elle lui parle du dernier film qu’elle a tourné[xiii] The woman I love, un triangle amoureux, avec l’infidélité de la belle épouse d’un pilote de la Première Guerre mondiale (joué par Paul Muni) avec le mitrailleur de son équipage. L’esprit de l’aviation de guerre enveloppe les deux convives. À un moment donné, Marlène Dietrich, assise en face, dit prophétique :
– Ce n’est que par le cinéma que vous créerez l’opinion publique. Oubliez les écrivains communistes qui peuvent influencer la masse. La masse, les électeurs, ceux qui peuvent pousser Roosevelt à changer d’attitude, sont séduits par le cinéma.
Elle est au centre de toute l’attention. Elle vient de tourner Desire[xiv], avec Gary Cooper, les mésaventures d’une voleuse qui confie un collier de perles à un bel ingénieur qui part en vacances en Espagne, jusqu’à ce qu’elle en tombe amoureuse de lui.
Le vol de la conversation tourne vers le cinéma et sa capacité d’influence. Malraux évoque son séjour en Russie (dans cette ambiance, il peut), ses rencontres avec Eisenstein et l’intention de ce dernier de passer La condition humaine à l’écran.
– Je te le dis, – c’est Clifford Oddets qui parle, dramaturge qui a sorti l’année dernière son film Awake and sing ! – Les romans ne suffisent pas, pas seulement les pièces de théâtre. Le cinéma. Le cinéma est l’avenir. Il suffit de voir le visage avec lequel les gens regardent ce qu’ils voient, et ils sortent avec l’idée sur la tête.
Haaron Chevalier, son traducteur de la condition humaine sourit d’un air résigné. Miriam regarde le Français dans les yeux :
– Voulez-vous que je parle à la Paramount ?
« Nous n’avons pas le temps », pense André excité par la proposition. Il n’est pas non plus possible de décider sur le tas. Mais inéluctablement, l’idée va germer dans la tête de Malraux. Un film, oui, bien sûr. Et pour cela, les idées qu’il est déjà en train de dessiner pour un roman serviront. Mais peut-être mieux à Paris, où Corniglion peut l’aider techniquement et financièrement. Pas en Amérique, où il ne parle pas assez leur langue, où tout le monde est une star et il ne serait qu’un serviteur. Oui, un film tourné à Joinville, avec un beau commandant d’escadrille, un paysan traversant les lignes pour informer les aviateurs, le peuple solidaire levant le poing, les internationaux morts au combat… Oui, un film. Mais dans trois jours, je pars pour Toronto et Monreal. Il me reste San Francisco et Berkeley. Oui, un film, tous, tous». Les premiers pas vers Sierra de Teruel sont en cours.
L’Hollywood progressiste reprendra l’idée. Dans quelques semaines débutera le tournage de The last train from Madrid pour la Paramount et Love under fire pour Twentieth Century Fox, histoires avec la guerre d’Espagne de fond, traitées avec la légèreté et le manque d’engagement qu’imposait l’époque, l’administration méfiante et les goûts populaires.
Enfin au Canada, en fait. Malraux peut désormais parler français. À Toronto, deux conférences : l’une à l’université, organisée par le Bethune Committee, en l’honneur de l’éminent médecin qui a rejoint les Brigades internationales. Puis à Montréal, les 3 et 4 avril, quatre conférences organisées par le Comité pour l’aide Médicale à l’Espagne et la Canadian League Agains War and Fascism. Succès total, salons débordant et interviews dans la presse. Et une anecdote qu’il racontera plus tard. À Montréal, un ouvrier s’approchera de lui et lui remettra une montre en or. Lui demandant pourquoi, il répond : « Parce que je n’ai rien de plus précieux à donner à mes camarades espagnols ».
Lors de son retour en France à bord du S/S Normandie, André a commencé à rédiger des notes sur son roman sur la guerre d’Espagne qui serviront ensuite de base à un film. C’est une nouvelle étape, dans laquelle il va à nouveau mettre tout son engagement, son imagination et son talent. Même le paquebot semble se joindre à son excitation, avec ses trois cheminées fumantes avançant à toute vitesse à la recherche de sa deuxième «bande bleue«, ce qu’il obtiendra des mois plus tard.[xv]
Cinq jours après leur départ de New York, Malraux et Josette prennent le train Le Havre – Paris. Mais ils ne se rendent pas à l’hôtel habituel. Lui, la tête pleine de projets qui lui demanderont tout le temps disponible, et malgré les reproches de son amant, retrouve le domicile conjugal de la rue du Bac, et Clara et sa disposition à l’accompagner, malgré tout, dans certains événements, donnant une image qui cache ce que, à l’intérieur, se détériore de plus en plus. Pendant ce temps, Josette, déçue, après quelques jours de rencontres de plus en plus sporadiques à l’hôtel du Louvre, s’installe dans un appartement avec son amie intime Suzanne Chantal. Le nouveau roman sera un soulagement. Les notes écrites au crayon bleu et rouge seront dactylographiées par Josette, ce qui lui permettra de rester avec lui au quotidien.
La détermination de Malraux à aider la République ne faiblit pas. Le 23 avril, dans un entretien avec la journaliste Edith Thomas pour Ce Soir[xvi], il déclare :
–Devant la Babel des cercles des études étrangères, devant les ouvriers des usines, devant les paysans du Canada, devant les stars d’Hollywood, j’ai parlé de l’Espagne […]
« Si les démocraties ne veulent pas intervenir militairement, elles doivent du moins apporter au moins leur aide pacifique, leur aide économique, leur aide médicale. […] Mais l’Amérique n’a fait que commencer à aider et maintenant que les associations d’étudiants se sont engagées à lutter contre les fausses nouvelles, que les associations médicales savent ce qui manque et ce qui est indispensable, il n’y a plus de doute que les États-Unis et le Canada ne continuent à couvrir les plaintes de la souffrance humaine »
EN SAVOIR PLUS:
NEUTRALITÉ AMÉRICAINE ET SIERRA DE TERUEL
NEUTRALITÉ AMÉRICAINE ET LE MAR CANTÁBRICO.
[i] LACOUTURE, Jean (1976), Malraux, une vie dans le siècle. Paris, Seuil. Page 241-242
[ii] THORNBERRY, Robert S. (1977), André Malraux et l’Espagne. Genève, Lib. Droz. Appendice IV. Page 220.
[iii] Publisher’s Weekly, Feb. 1937, page 737, curieusement cité en bas de page par THORNBEYY (1977), page 56.
[iv] CHANTAL, Suzanne (1976) Un amor de André Malraux : Josette Clotis. Barcelona, Grijalbo. Page 92.
[v] TODD, Olivier (2001), André Malraux, una vida. Barcelona, Tusquets. Page 254. Et dans Toronto Star, 2.4.1937.
[vi] LACOUTURE (1976), page 240.
[vii] THORNBERRY (1977), page 55.
[viii] Excellent aperçu du parcours de Max Aub en France sur : MALGAT, Gérard (2007). Max Aub y Francia o la esperanza traicionada. Sevilla, Ed. Renacimiento.
[ix] Il y a eu plusieurs étapes, comme vous pouvez le voir dans : https://history.state.gov/milestones/1921-1936/neutrality-acts et en détail en ESPASA, Andreu (2017). Estados Unidos en la guerra civil española. Madrid, Los libros de la catarata.
[x] TODD (2001), page 247
[xi] http://guerracivildia.blogspot.com/2012/11/ernest-hemingway-1899-1961.htmlSe traitera du film réalisé par Joris Ivens Spanish Earth (Terre d’Espagne), qui sera visionné par le président Roosevelt et son épouse.
[xii] Bandera Roja (Alicante). 1.4.1937 Page 1. Je remercie Gabriela Cladera (Rosario – Argentine) de m’avoir transmis cette coupure de presse.
[xiii] La carrière américaine de Maurice Chevalier prend fin en 1935. Lacouture signale sa présence à Hollywood lors du voyage de Malraux. Il était peut-être là, mais pas en train de tourner. Il y a peut-être une confusion à cause de la présence du traducteur de Malraux à l’anglais Haakon Chevalier (LACOUTURE (1976), page 243).
[xiv] Réalisé par Frank Borzage en 1936, pour la Paramount.
[xv] https://es.wikipedia.org/wiki/Banda_Azul
[xvi] Ce Soir, 22.4.1937, page 3. (Dans LACOUTURE (1976),page 245, indique erronément le 21.4.1937